Le Monde De Lyli

Le Monde De Lyli

Nos 2 ans d'allaitement

Ma plus belle aventure après ma grossesse.

Il y a 2 ans, le 10/11/12 est arrivée dans ma vie, la chose la plus merveilleuse au monde.
Une petite fille de 4.100kg et 53 cm de pur bonheur.
Ma vie entière a été chamboulé ce jour là, je suis devenue maman pour la 1ère fois.
Et je me suis sentie envahie d'une mission qui durerait toute ma vie.


Alors que je me posais des milliers de questions sur la mère que je voulais devenir, les erreurs que je ne voulais pas faire, les choses que je souhaitais mettre en place par principes, par on dits, par conviction...
Il y a bien une seule chose qui m'a paru évident et naturel c'est d'allaiter.

 

Ne pas regretter !

Je voulais essayer, tout faire pour essayer du moins, pour ne jamais le regretter un jour.
Je suis comme ça, je n'aime pas vivre avec les regrets, et je savais que ma chance serait maintenant et pas dans quelques mois, ou quelques années avec un deuxième enfant.
Je me disais que comme chaque grossesse, chaque accouchement, l'allaitement est unique et ne pourra jamais être identique même avec un autre enfant.
Je ne voulais pas priver ma Lyli de cela, sous peine d'avoir peur de l'échec, peur des regards, peur des douleurs, peur de ne pas aimer, peur de ne pas y arriver.
Je voulais essayer pour lui dire un jour "J'ai tout tenté pour toi, parce que je t'aime et que je veux le meilleur pour toi dans ce monde.", même si j'avais du tout rater.
Même si au bout de 3 jours j'aurais été bouffé par les crevasses et la douleur et que j'avais renoncé.

 

A la maternité.

J'ai eu la chance que tout se mette bien en place dès la maternité, en allant sur des groupes d'allaitement, j'avais pigé comment positionner ma puce au sein, car franchement c'est pas les puéricultrices ni même les sages femmes qui m'ont aidé.

Elles n'ont aucune formation pour cela, si ce n'est à peine quelques heures.

Mais elles ont aucun diplôme et elles font parfois trop souvent avec leur convictions, leur cœur, et non pas avec "des connaissances".

Elles disent bien souvent ce qui est bien ou pas bien, jugent les mamans qui allaitent ou non.


Pendant les 4 jours à la maternité (oui car ils m'ont gardé 4 jours), j'ai été sans cesse culpabiliser.
"Vous avez fait un gros bébé madame, l'autre gros bébé du service, lui il a des compléments de lait artificiel et il mange à sa faim".
Comment ne pas être perturbée par de telles paroles.
Je me suis dit alors avec mon mari, qu'il serait bon de donner des compléments le temps de ma monté de lait.
Et c'est ce que nous avons fait.
Mais quelle erreur, quelle belle erreur de débutante.


Déjà c'était un très mauvais conseil, car donner des biberons fausse complètement l'information qu'on donne pour faire monter le lait.
Bébé va alors moins téter (car caler avec le biberon de lait artificiel) et si il tète moins, le lait arrive plus tard CQFD.
Il faut au contraire mettre bébé au sein +++ pour faire venir cette montée de lait.


Pour moi, en plus d'avoir retardé d'1 jour ma montée de lait (d'où ma sortie tardive de la maternité), ça a complètement pourri la vie de ma fille, ainsi celle de mon mari et moi pendant plusieurs mois.
Elle a eu 3 (ou 4 je ne sais plus) biberon de lait artificiel, et elle qui était un bébé calme, que l'on devait réveiller pour téter, s'est transformée.

 

Du Reflux gastro Œsophagien* aux Bébés aux Besoins Intenses*

Elle s'est mise, suite à ce biberon de L.A, à avoir de grosses coliques, un R.G.O* (reflux gastro œsophagien) interne, c'est à dire qu'elle ne régurgitait que rarement, elle se brûlait 2 fois plus l’œsophage car les remontées acides faisaient l’ascenseur et ne sortaient jamais.
Elle a eu des difficultés à aller à la selle.
Elle dormait très peur, très très peu. Environ 4h sur 24h, elle faisait des micro sieste de 15 minutes au sein seulement.
Elle tétait de nombreuses fois, jusqu'à 18 fois par jour, voir même 20 fois lors de certains pic de croissance.
Et le reste du temps elle hurlait.
On ne pouvait jamais la poser. Nulle par, ni dans son lit, ni dans la nacelle, ni le cosy, la balancelle, ni notre lit, ni le siège auto, ni le tapis d'éveil, ni dans le parc.

(Même si tout était incliné de 45°)
Elle était tout le temps dans les bras, à la verticale. Elle s'endormait à bout de bras (grâce à mon mari).
Car elle ne supportait pas être serré contre nous, il fallait qu'il y est un écart.


On m'a alors parler de B.A.B.I* (bébés aux besoins intenses), je me suis beaucoup documentée là dessus, et je retrouvais toutes les caractéristiques chez ma fille.
Mais je me disais qu'à 1 mois, 2 mois, 3 mois c'est bien trop tôt pour cataloguer quelque chose chez mon bébé.
J'ai essuyé aussi beaucoup de tacle de la part de proche ou de moins proche et même du pédiatre.
Comme quoi mon lait n'est peut être pas bon, pas nourrissant, acide.
Que j'affamais ma fille, qu'elle avait des besoins d'un bébé de 1 mois, étant costaud depuis la naissance.
Ça a été une lutte perpétuelle, je me suis sentie dans une guerre dont je ne savais pas qui allait gagner.

 

Ce lien unique qu'est l'allaitement !

Heureusement les moments de téter étaient synonymes de paix et de douceur pour ma fille et moi.
C'était notre bulle d'oxygène, une pause du temps. Elle ne pleurait pas, je ne pleurais pas.
On appréciait cette proximité, et c'était ma manière de créer du lien et du contact avec ce bébé que je ne comprenais pas.
Ça m'a permis de m'attacher à elle et d'éprouver de l'amour en m'en étouffer de joie.

 

La découverte d'une solution : son allergie aux protéines de lait animal.

C'est alors que sur une page Facebook dédiée aux B.A.B.I , que des mamans allaitantes m’interpellent au sujet d'une possible allergie ou intolérance alimentaire.

(La page des BABI ici : Bébés et Enfants aux besoins intenses)
Comment ça ? Puisque je l'allaite, je ne pensais pas que c'était possible.
Hélas, il y a bien des choses qui passent dans le lait maternel (et dont les pédiatres sont pas fichu de faire le lien).
Et pour ma fille la cause de tous ses soucis, était les protéines de lait de vache (et pas que).
C'est alors qu'à ses 3 mois de vie, j'ai décidé de faire un régime draconien stricte sans protéines de lait animal.
J'ai enlevé le lait de vache, chèvre, brebis et soja de mon alimentation (qui sont responsables d'allergies croisées avec le lait de vache).

 

(Plus d’informations sur les allergies : allez donc faire un tour sur le Groupe Facebook dédié à cela que j'administre avec une autre maman ici : Allergies et Intolérances Alimentaire)


Et ça à marcher ! Ô miracle !
Au bout de 11 jours, ma princesse a arrêté de pleurer, et à commencer à mieux dormir la nuit, et à faire des siestes.
Puis au bout de 3-4 semaines, le R.G.O, les coliques avaient disparu.
Au bout de 6 semaines les selles sont devenues celles d'un bébés allaitait (jaune or).
On est passé de 18 tétés sur 24h à 10, puis à 8. C'était énorme ce changement.
En 2 mois j'avais un bébé souriant, qui a commencé à faire des progrès spectaculaires.
Elle était paisible, je redécouvrais un bébé, et plus aux besoins intenses.
Elle s'endormait au sein et je pouvais enfin la poser dans son lit, ou dans la nacelle, sans qu'elle se réveille au bout de 5min.
La nuit elle pouvait dormir plusieurs heures d'affilées. Alors que jusqu'à présent le maximum était 2h.
Si à la maternité je pensais que je pouvais arrêter à la moindre difficulté, je me suis rendue compte après 3 mois de combat, que j'étais bien plus attachée à cet allaitement que n'importe qui.
Alors que la fatigue était là, et qu'il y a eu des soirs ou j'ai voulu abandonné et courir à la pharmacie acheter des boites de lait de vache en poudre, j'étais toujours là vaillante pour les besoins de mon enfant.
Je ne sais pas comment j'ai pu tenir, avec pas plus de 3h de sommeil par jour.
Je pense que l'amour inconditionnel que je portais à ma fille et que mon mari nous portait m'a permis de tenir, de me surpasser, et d'aller au delà de ce que j'étais capable de faire et de donner.

 

Travail et allaitement, vais-je y arriver ?

La reprise du boulot a pointé le bout de son nez.
Ma fille avait 4 mois, et cela faisait seulement 15 jours que je profitais de ce nouveau bébé.
Ça a été très dur.

Alors qu'on me conseillait de la sevrer et de passer à du lait de riz maternisé, moi j'ai continué à m'obstiner et m'entêter pour le bien être de ma fille.
J'ai commencé à tirer mon lait, j'ai mis 1 mois à trouver un bon tire lait et un bon rythme de tirage.
J'ai commencé à faire du stock 1 mois avant la reprise. Aussi souvent que je le pouvais, avec ou sans elle au sein.
J'ai mis de côté pas loin de 4L de lait. De quoi me rassurer pour la reprise.


Alors que ma fille dormait mieux, mon réveil sonnait à 5h du matin pour partir au boulot.
Mon rituel était de me lever, de tirer mon lait avant que ma fille ne se réveille vers 5h30.
Je lui donnais alors les deux seins, et soit elle arrivait à se rendormir, soit je la donnais à mon mari pour me préparer en toute vitesse dans la salle de bain et partir à 6h15 au boulot.
Ça a été un rythme très dur à prendre, mais j'y suis arrivée.


Et ce rythme a évolué avec ma fille et ses besoins, notamment avec la diversification à ses 6 mois.
Le réveil de 5h30 a disparu, et je ne faisais plus que tirer mon lait le matin, j'ai pu ainsi décalé mon réveil de quelques minutes.
Je tirais tous les jours, même ceux où j'étais en repos ou en week end.
Quand j'étais en vacances, plus d'1 semaine, je ne tirais pas mon lait, mais je le faisais 3 jours avant la reprise.


Puis le rythme a encore changé, vers ses 1 an ma fille prenait de moins en moins de lait le matin et attendait que j'arrive du boulot pour le boire à la source, j'avais ainsi moins besoin de quantité de lait, donc je tirais seulement quand je travaillais.

Je profitais vraiment de mes jours de repos, sans réveil, sans tire lait.
Je n'ai jamais eu besoin de prendre du lait de ma réserve au congélateur, c'est ainsi que j'ai pu en faire bénéficier le lactarium. J'ai donné plusieurs litres sur 7 mois.
Je suis ravie d'avoir pu partager cet or blanc et si précieux pour les prématurés. Car ils ne peuvent pas boire autre chose que du lait maternel et ne survivent que par ça.

 

L'arrêt du tire allaitement, le début d'un rythme parfait !

A ses 22 mois environ, j'ai décidé de ne plus tirer mon lait.

C'est donc avec une certaine émotion que j'ai rendu mon tire lait loué à la pharmacie 20 mois auparavant.

(Pour celles qui se posent la question, je n'ai rien payé, car ma sage femme m'avait fait une ordonnance sans date de fin, elle avait marqué "tout au long de l'allaitement maternel")
20 mois de tire allaitement était sur le point de se terminer.

Et un rythme parfait s'est installé !
Depuis 2 mois maintenant pour remplacer le tirage du matin, je vais prendre ma fille dans son lit, et sans qu'elle se réveille elle tète et je la repose délicatement sans qu'elle se réveille.
Ainsi de cette manière j’entretiens toujours la lactation et bien mieux que pourrait le faire un tire lait.
Aujourd'hui le rythme est bien en place. Et j'allie parfaitement le travail et l'allaitement.
Ma fille bénéficie de mon lait, le seul qu'il lui convienne.

 

Son allergie, devenu mon nouveau combat !

Alycia est allergique aux protéines de lait de vache, mais aussi de chèvre, de brebis et de soja.
(Sinon ça ne serait pas drôle n'est-ce pas ?)
C'est ainsi que depuis maintenant 21 mois nous faisons toutes les deux un régime sans ses protéines.
Et nous nous en portons que mieux toutes les deux.

Ça n'a pas été facile tous les jours, les débuts je ne savais pas quoi cuisiner, maintenant je maitrise parfaitement cette nouvelle alimentation.
Je vous partage en fin d’article, les photos de ses gâteaux d'anniversaire sans protéines de lait animal et sans soja, ainsi que le site Allergie, R.G.O et Allaitement que j'administre avec une autre maman.

 

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2 ans d'allaitement c'est...

Entre 3 et 5 tétés par jour, parfois 6 ou 7 si elle en a besoin. Malgré que je bosse parfois 52h par semaine.
Je travaille sur 3 places horaires, donc une plage horaire de nuit (21h-7h).
Tout fonctionne parfaitement, mais parce que je l'ai voulu, parce que je m'en suis donnée les moyens, parce que je me suis entourée des bonnes personnes, parce que j'avais la conviction profonde de faire bien et de donner le meilleur de moi.
Dernièrement j'ai vu une citation sur le mur FB d'une amie, et ça m'a marqué, car c'est ce que j'ai ressentit tous ces mois de dur labeur pour maintenir cet allaitement.

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Ces 2 ans d'allaitement pour moi, c'est 2 ans de partage, de maternage, d'amour, de câlin, de douceur, d'écoute, de réponses à ses besoins.
Pour moi ces 2 ans d'allaitement, c'est lui avoir donné une meilleur santé qu'elle aurait du avoir avec ses allergies.
C'est lui permettre d'aller à son rythme et de se sevrer quand elle en aura envie.
C'est lui avoir permis de s'alimenter à sa faim, sans trop lui en donner, et sans en donner pas assez, puisque je l'ai toujours allaité à la demande.


Pour moi ces 2 ans d'allaitement c'est de la complicité, c'est du lien, c'est de l'assurance et de la réassurance que je lui apporte au quotidien.
C'est du réconfort, et c'est un moyen facile de remplir son réservoir d'amour chaque jour.
Surtout qu'avec mon boulot, je suis pas forcément très disponible, notamment je travaille 1 week end sur deux. Et mes repos sont anarchiques.


Ces 2 ans d'allaitement m'ont apporté beaucoup de chose sur le plan personnel.
Il m'a aidé sur pas mal de chose et m'a permis de rester souvent confiante dans certaines situations.
J'ai une autre vision de la parentalité, et ça m'a ouvert les perspectives de l'éducation bienveillante et non violente.
J'ai appris à me dépasser et me surpasser.


On dit que l'allaitement est aussi précieux et utile que le cordon ombilical dans le ventre, en fait c'est tout simplement la continuité de ce dernier.
Il apporte tout ce dont l'enfant à besoin, en parfaite quantité, comme le rôle du placenta.

 

Mais elle est équilibrée ta fille ? Elle est pas trop vieille pour téter ?

Je suis fière d'en être arrivée là, surtout quand je vois l'épanouissement de ma fille, sa joie de vivre, son énergie, sa santé de fer, ses progrès, sa maturité.
Ça casse tous les préjugés qu'on a pu me dire, et toutes les prédictions qui ne se sont jamais matérialisé jusqu'à présent.
Car selon des gens, passait 6 mois d'allaitement on me disait :

"Elle ne sera pas indépendante, elle ne fera jamais ses nuits, elle ne mangera rien d'autre, elle sera capricieuse, elle ne pourra pas décoller de tes jupes."


Avec ma fille nous sommes fusionnelle, mais autant qu'il le faut à son âge.

Elle est pourtant indépendante et sait jouer seule, ou avec d'autres enfants sans me coller au basque.

Elle dort très bien la nuit, ne se réveille pas pour téter. Bien que le décalage horaire à été difficile, on est passé de 21h-8h à 21h-7h.

Mais aujourd'hui, j'ai eu le droit à 21h-9h30 (mouhahaha)

 

Elle sait parfaitement attendre quand je ne souhaite pas lui donner le sein, et puis ce qui me rassure en matière de sevrage c'est que nous n'avons encore jamais vu d'enfant appelait du collège pour avoir sa tété, ni un adulte quitter le boulot pour venir au sein de sa mère.

 

Bref, j'allaite depuis 2 ans !

Je choisi de lui faire confiance, et d'attendre qu'elle soit prête pour un sevrage n.a.t.u.r.e.l.
J'ai envie de rien lui imposer et de ne pas aller contre dame nature.
J'ai envie d'accompagner ma fille dans ses attentes et ses besoins, et de lui donner des racines et des ailes, plutôt que de les lui couper.
Elle sera assez vite parti de la maison, sans que j'ai eu le temps de me retourner.


Avec l'allaitement j'ai ce sentiment de faire ce qu'il faut et surtout je ne me pose aucune question aujourd'hui.
Tout fonctionne parfaitement et nous en sommes heureux avec mon mari.
Bien qu'à une époque je me disais que les mamans qui allaitent au delà d'1 an sont "frappadingue", aujourd'hui je me dis que je les comprends.
L'allaitement est un outil tellement utile dans la vie d'une maman, que je ne sais pas comment font les autres mamans.
Car moi il m'a bien aidé, notamment pour endormir bébé, la calmer quand elle pleuraient, gérer une peur ou un bobo, calmer une frustration, accompagner dans le quotidien, aider à patienter (chez le médecin, dans une fille d'attente, devant un bon film que je veux pas louper, avant que le repas soit prêt....) et même être un allier de taille pendant une maladie (pyélonéphrites et infection intestinale pour Lyli), et ainsi être rassurée lors des montés de fièvre (savoir qu'elle s'hydrate au moins comme ça, même si elle mangeais plus, je savais qu'elle avait tout se qu'il faut dans mon lait).

J'étais aussi ravie de ne pas avoir la corvée des biberons à stériliser et à préparer dans la nuit, j'étais déjà explosée de fatigue, mon mari aussi.

Déjà que j'avais pas le temps de lancer le lave vaisselle ou le lave linge, j'en aurais pas eu pour le nettoyage des biberons.

Je n'avais qu'à baisser mon haut d'allaitement et sortir le sein : 10 secondes.

J'avoue en fait je suis assez fainéante sur les bords !


Bref l'allaitement m'a ouvert bien des avantages, malgré que les gens y trouvaient souvent que des désavantages.

Mais moi je n'ai jamais flippé d’oublier ma bouteille d'eau et mes dosettes de lait en quittant la maison.

Ou de faire tomber sa tétine par terre (car elle en a jamais voulu, je suis sa tétine géante !).

Et j'ai été ravie de partir en vacance et vadrouiller en Dordogne avec seulement 2 couches dans mon sac à main.

 

Même si ce n'est pas toujours facile et évident l'allaitement, et qu'il y a des jours plus usant que d'autre, surtout d'allaiter un bambin...

(Notamment quand les tétés deviennent acrobatiques, et qu'on a l'impression d'être maman d'un bébé catcheur.)

Pour rien au monde je changerais ce quotidien qui est le mien depuis plus de 24 mois !

 

Ma fille je t'aime et je te souhaite un merveilleux anniversaire, j'espère être au rendez vous l'année prochaine...

Et merci du fond du cœur pour cette aventure merveilleuse tu me permets de vivre avec toi !


Bref, j'allaite depuis 2 ans et ça nous va bien.

 

la routine est mortelle.jpg

 

Comme promis voici les photos de ses gâteaux d'anniversaire

 

Nous avions choisi le thème PEPPA PIG

Au menu :

- Mi cuit au chocolat

- Rainbow Cake (chantilly coco et génoise arôme vanille)

- Damier chocolat et vanille et ganache chocolat

Tout ceci sans protéines de lait de animal et sans soja.

Vous retrouverez les recettes sur le site Allergie, R.G.O et Allaitement : allergieetrgo.canalblog.com

 

Mi-cuit chocolat :

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Rainbow Cake, génoise arôme vanille, chantilly noix de coco

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Damier chocolat vanille

 

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Bonus 2 ans d'allaitement


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La Maman de Lyli



14/11/2014
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