Le Monde De Lyli

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De nouveaux projets, un nouvel élan dans l'écoparentalité.

Nouveaux projets ? Nouvel élan !

Voilà bien longtemps que je n'ai pas écris sur ce blog. Des années même, mon dernier article date de la fin de mon allaitement. En Mai 2017. Voilà donc presque 3 ans. Pourtant ce blog est toujours là, il attendait. Quoi ? Et bien un nouvel élan, et de nouveaux projets à partager après de l'enrichissement et des expériences personnelles.

 

Non je n'ai jamais arrêté cet "art de vivre" qu'est ma démarche d'éducation bienveillante. Mais durant ces années d'absences, beaucoup de choses ont évolué, plein de découvertes, de remises en question. Des bouleversements positifs nous ont permis d'aller au delà de nos acquis.

 

Nous sommes allés bien plus loin dans notre démarche de bienveillante et de parentalité positive, en nous rendant compte que nous étions plus en lien et en harmonie avec l'écoparentalité. Et que sans le savoir, nous le faisions déjà. C'est juste en tombant sur un article sur l'écoparentalité que je me suis rendue compte qu'il y avait « un mot » pour décrire mes engagements depuis 7 ans déjà.

 

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Mais qu'est-ce l'écoparentalité ?

C'est une philosophie de vie, un concept que vous avez certainement du croiser dans le magazine Grandir Autrement. C'est  Daliborka Milovanovic (philosophe, journaliste, éditrice) qui a développé et théorisé ce concept. De 2012 à 2017, elle a travaillé au sein du magazine Grandir Autrement, qui est devenu depuis « le magazine de l’écoparentalité ». N'hésitez pas, ce magazine est tout bonnement génial.

 

J'en profite un peu pour parler de cette femme militante. En 2008, elle a co-créé les premières Tentes rouges en France. Cercles de femmes ritualisés dont le but est la transmission des savoirs féminins et l’accueil de la parole, notamment taboue (je vous invite à aller découvrir ce que s'est).  Elle a aussi co-créé l’association  Femmes Sauvages qui produit des activités militantes écoféministes.

Elle milite notamment pour l'allaitement, la naissance respectée, l'éducation non violente, l'accompagnement des femmes. C'est une vrai source d'inspiration.

 

Je ne parlerai donc pas mieux qu'elle de l'écoparentalité, aussi je vais la citer. Tout en vous invitant à aller voir plus lien, sur son site, Le Gai Savoir.

 

L’écoparentalité désigne une philosophie pratique : il s’agit d’un positionnement éthique qui découle d’une certaine conception de la vie, du vivant et de la place de l’humain au sein du vivant. Ce positionnement implique certains choix ou certains actes cohérents dont les mots d’ordre sont autonomie, coopération, égalité, accueil, résilience, joie. [...]
Concrètement, l’écoparentalité se développe dans certaines pratiques parentales écologiques qui tendent à respecter les besoins de tous dans la relation, parents, enfants, famille, société, nature. Ainsi la bienveillance, le respect des besoins physiologiques de base, le respect des rythmes biologiques, des rythmes de développement et donc des apprentissages, le respect de ses capacités d’expression (notamment des émotions), le respect de l’individualité de l’enfant, sa sensibilité, ses goûts et dégoûts, ses points de vue, ses choix, le respect de sa confiance, son estime de soi, son abord joyeux de l’existence. La naissance physiologique, l’allaitement, le portage, etc., la proximité physique en général sont des façons optimales de répondre à tous les besoins d’un enfant. Mais aussi avoir un comportement cohérent en tant que parent : la cohérence est primordiale, les enfants en ont absolument besoin. [...]

 

DSC_3739.JPGOui mais nous dans tout ça ?

C'est fière de tout ce que j'ai appris et déjà mis en pratique depuis la naissance de ma fille, que nous nous sommes lancés dans le "un peu plus" écologique en famille. Nous faisions déjà quelques gestes écologiques au quotidien, mais tellement peu à mon sens.

 

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Liste non exhaustive des choses déjà acquises et mises en place  :

 

- Le recyclage (bacs de tris sélectif dans la cuisine).

- Privilégier le bois plutôt que le plastique quand c'est possible. Le verre aussi, ou boite en métal.

- Allaiter 4 ans et demi (autant de boites de lait, de bouteilles d'eau que de biberons économisés).

- Produits plus sains, plus bio aussi, que ce soit en hygiène corporelle ou en alimentation (les allergies nous ont finalement contrains au début, pour que cela devienne pour nous un mode de consommation logique). Regarder ce que l'on a dans l'assiette et dans nos produits d'hygiène est nécessaire et vital pour notre famille.

- Vider ma boite mail régulièrement, effacer mes anciens messages de groupe Facebook pour diminuer ma pollution numérique. (responsable de 4% des émissions totales de CO2 dans le Monde) Comment un mail avec une pièce jointe peut émettre jusqu’à 50g de CO2 ?

- Refuser les sacs, emballages, tickets de caisses quand c'est possible.

- Cuisiner les produits bruts et frais, plutôt que des conserves et du tout fait/congelé ou transformé (moins de plastique)(En ce moment je suis bien branchée dans le batchcooking, mais je ne me suis pas vraiment lancée)

- Avoir des poules pour les restes, épluchures, et des œufs frais (bien qu'elles soient mortes, tuées par des prédateurs - on vit près des bois - car elles étaient en semi-liberté dans le jardin, et dormaient dans un arbre, (comme elles le font dans la nature). Mais nous en avons racheté dernièrement et maintenant, pour les préserver des prédateurs, nous les enfermons dans leur poulailler le soir.

- Tirer moins souvent la chasse d'eau.

- Récupérer des eaux pour arroser.

- Arrêter les bouteilles d'eau minérale en plastique. Remplir l'eau dans des bouteilles en verre.

- Utiliser des produits plus écolo pour le ménage, notamment vinaigre blanc dans les toilettes.

- Hôtel à insectes dans le jardin, nichoirs pour les oiseaux.

- Une fosse septique Bionest  (Un procédé naturel pour traiter les eaux usées. Le système Bionest assure un traitement biologique. Il permet aux bactéries purificatrices de se développer et de résister aux variations de débits et de charges. Le système éliminent détritus et bactéries nocives pour l'humain et pour l'environnement)

- Aucun désherbage chimique dans le jardin.

- Changer toutes les ampoules à consommation d'énergie pour du led.

- Éteindre les lumières et les veilleuses.

- Mettre un couvercle sur nos plats qui chauffent.

 

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Que faisons-nous et allons nous faire de plus ?

Armés de lectures, de recherches, de tutoriels, DIY (Do It Yourself : « Faites-le vous-même »), d'inspirations ça et là (comme toujours), nous commençons une démarche zéro déchet et culture permanente.

 

Loin d'arriver à la prouesse de Béa Johnson, la mère du Zéro Déchet (qui fait tenir les déchets de sa famille sur un an dans un seul bocal en verre d'un quart de litre) nous voulons essayer de réduire considérablement et durablement nos déchets ménagers. Notamment grâce à ses 5 règles d'or du zéro déchet. Les 5 R, simples, clairs.

 

1 - Refuse (Refuser)

2 - Reduce (Réduire)

3 - Reuse (Réutiliser)

4 - Recycle (Recycler)

5 - Rot (Pourrir, composter)

 

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Nous nous lançons donc personnellement (et avec nos moyens et possibilités) dans :

 

° La permaculture. Mon mari a ce projet en tête depuis des années maintenant. Il s'est toujours intéressé à ces sujets, notamment de part son métier. Il a toujours été sensible à l'écologie, aux insectes et plantes que l'ont tue dans nos jardins, à force de produits chimiques, de désherbant et cie. Cette année, et parce que nous avons un jardin qui nous le permet, il se lance dans le très beau projet d'un jardin potager en permaculture de 150 mètres carré.

Légumes et fruits du jardin, que nous partagerons volontiers avec famille et amis. A nous les futurs bocaux de légumes, coulis etc.

En plus on dit que travailler dans le jardin a des vertus méditatives et anti-stress, histoire de se reconnecter avec la nature et nos 5 sens.

 

La permaculture est un concept systémique et global qui vise à créer des écosystèmes. L'inspiration vient de la nature et de son fonctionnement qui se nomme aussi (biomimétisme ou écomimétisme) et de la tradition. La permaculture prend en considération la biodiversité de chaque système.

 

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° Compost. Tout ce qui ne va pas aux poules va au compost pour le jardin. Dans la cuisine, nous avons un pot pour les poules, un pot pour le compost. Le but étant de réduire nos poubelles ménagères (il parait de 30%). « Ce qui vient de la terre retourne à la terre ». Et puis, quand nous n'avons (n'aurons) pas le choix, certains sachets/contenants dans les commerces sont 100% compostables, ça sera déjà ça comme geste écologique.

 

° Des poules. Ce n'est pas une nouvelle aventure pour nous, puisque nous en avons déjà eu. (cf plus haut l'histoire de leur mort). Nous en avons de nouveau 6, dont 4 pondeuses. Nos déchets alimentaires vont directement dans leur gamelle, nous avons l'utile et l'agréable, puisque nous récupérons leurs œufs frais, et la paille avec leurs déjections pour le jardin pendant qu'elle mange nos pelures de légumes et nos restes.

 

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° L'achat en vrac (ou en gros) de nos aliments. Moins de plastique, moins de gaspillage.

Nous finissons nos stocks et on s'y met sérieusement.

De plus en plus de commerces le font. Attention toutefois à ne pas vous faire arnaquer ! Dans certains magasins le vrac est hors de prix au kilo. Ils faut regarder et comparer. Voir aussi la provenance des produits. Les grandes surfaces vous font croire que c'est à but écologique, anti-gaspillage, mais en réalité c'est un vrai commerce, pour se faire plus d'argent. Et derrière, en stockage, c'est autant de plastique et emballages, pas vraiment le but du vrac et de l'anti-gaspillage.

- Il faut faire aussi attention pour certains aliments, aux mites alimentaires (farine, pâtes, sucre, céréale, chocolat, croquettes pour animaux).

Pas mal de petits commerces s'y mettent, regardez et renseignez vous autour de chez vous. Day by Day par exemple, est une enseigne nationale (avec 59 magasins en France et en Belgique) qui propose du vrac sans emballage superflu.

 

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° Venir avec nos contenants (pots en verre, plats en verre, sacs réutilisables) chez les commerçants. Ce n'est pas gagné partout. Deux boucheries ont déjà refusé que l'on vienne avec nos contenants, ils mettent en avant de raisons d'hygiènes, mais ce n'est pas totalement vrai.  La législation pour les contenants est vague en France, on parle même de vide judiciaire.

Globalement en France, c'est au bon vouloir du commerçant. Certains sont visiblement très favorables et encouragent leurs clients dans cette démarche, d'autres refusent tout bonnement, et c'est hélas leur droit. Nous sommes donc dans la recherche de ces commerçants, sans pour autant faire des kilomètres en voiture pour les trouver, ce n'est pas le but non plus. On fera avec les moyens du bord.

Il ne faut quand même pas oublier que la réglementation européenne n’interdit pas une telle pratique, tout simplement car le cas de l’utilisation de contenants personnels n’est pas clairement évoquée. Donc quand un commerçant dit que c'est "clairement interdit" est faux. (Et j'aime bien le leur dire, haha)

 

° Aller le plus souvent au producteur ou faire du circuit court. On parle de circuit court, lorsqu'on limite les intermédiaires entre l'agriculteur et le consommateur. Aller au marché par exemple. Faut-il encore ne pas travailler les samedis ou dimanches matin (comme c'est souvent mon cas).

Jusqu'à être auto-suffisant pour nos légumes c'est ce que nous voulons privilégier. Notre jardin en permaculture n'est qu'un début, un essai, nous ne savons pas si cela marchera de suite. Donc en attendant... circuits courts.

 

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° Consommer de saison (ou à moindre impact écologique, avec l'émission de gaz à effet de serre). Ce n'est pas facile pour tout, loin de là quand on voit les 10 aliments les plus polluants.

 

1 - agneau

2 - bœuf

3 - fromage

4 - porc

5 - saumon

6 - sucre

7 - chocolat

8 - café

9 - avocat

10 - soja

 

La viande est un super polluant, et dans notre famille, nous en consommons. Nous souhaitons manger différemment, avec plus de recettes végétariennes ou végan. Ce que nous essayons de plus en plus.

Il y a - sans l'avoir voulu au départ - des petites victoires dans notre foyer.

"Grace" aux allergies alimentaires, depuis 7 ans, nous ne consommons plus de fromage (ou tout autre produit laitier) et soja (et plus de sucres pour mon mari depuis 4 ans).

Nous ne sommes pas grands consommateurs de chocolat, ni d'agneau. Par contre nous aimons les avocats, le saumon, et j'adore le café.

Tout ne sera donc pas parfait ! Mais nous feront des efforts, notamment pour les fruits et légumes de saison, bien qu'il sera difficile de se passer de la banane hors saison, puisque c'est l'un des seul fruit que mon mari consomme sans soucis pour son intolérance alimentaire aux sucres.

 

° Salle de bain zéro déchet, plus de plastique (où le moins possible), donc:

- savons et shampoings solides

- cotons réutilisables pour le démaquillage (j'ai des serviettes et peignoirs inutilisés qui vont finir en cotons lavables et réutilisables bientôt)

- cotons tiges réutilisables (il en existe tellement de différents)

- maquillage bio et rechargeable (oui et ça existe, j'ai trouvé une boutique près de chez moi, de cosmétique bio)

- déodorants solides et biologiques (je teste en ce moment un déo solide, bio et recyclable)

- produits à faire soi-même selon le temps, les possibilités. Peut-être que pendant les vacances je testerai de faire mes propres savons et shampoing. Cet été j'ai le projet de faire de la lessive de lierre, très simple, très écologique.

Par exemple, j'ai appris aussi que le marc de café avait de belles vertus et plusieurs utilités : gommage pour le corps, excellent engrais, répulsif dans le jardin, éliminer les mauvaises odeurs des mains et dans les frigo ou la cuisine, ravive la couleur des cheveux, lutte contre la cellulite etc etc.

-> Pour autant, faire soi-même c'est bien, mais je ne veux pas non plus me surcharger en travail et que cela devienne chronophage et trop lourd, trop stressant à faire ou mettre en place. J'ai déjà connu le burn-out, je ne compte pas le revivre en me rajoutant du travail. Et puis faire marcher la petite boutique bio et écolo du coin, ça me fait aussi plaisir et c'est important.

 

J'attends de finir tous mes produits actuellement présents dans la salle de bain, avant de nous y mettre sérieusement.

 

° Récupérer plus d'eau. Par exemple, l'eau froide que l'on fait couler pour attendre l'eau chaude. Elle peut se récupérer pour se laver les mains, les dents, pour la cuisson des aliments, tirer une chasse d'eau, arroser les plantes. C'est bête rien que d'y penser, de ne pas l'avoir fait avant.
L'eau des cuissons peut aussi se récupérer. Eau bouillante + marc de café = bon pour l'entretien de nos canalisations. (Cela ne va pas me donner envie de réduire ma consommation de café, vu tout ce qu'on peut faire avec le marc, haha)

On aimerait aussi un récupérateur d'eau de pluie, pour arroser le jardin notamment.

 

J'oublie très certainement des choses que nous mettons et voulons mettre en place, mais globalement, la démarche est là. Je ne dis pas que nous y arriverons, pour tous ces projets et gestes du quotidien, mais nous ferons notre possible. Un pas à la fois.

 

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Et les avantages dans tout ça ?

Déjà, le but premier, c'est d'être "une parmi des millions de personnes imparfaites qui font de leur mieux" pour l'avenir de notre planète, notre descendance, nos ressources.

 

Mais c'est aussi, en dehors de l'écologie pure, un vrai état d'esprit, toutes ces démarches me parlent, m'impactent et ne me demandent pas de changer radicalement, juste d’entreprendre certains efforts et de me poser les bonnes questions.

 

Cela permet d'éviter le gaspillage, donc de faire des économies. Ça permet aussi de manger plus sainement,  varié et de saison, de consommer malin. C'est aussi protéger son corps, son esprit en même temps que de protéger sa planète. Par exemple, dans les produits d'hygiène bio et écologique, c'est moins de recettes chimiques qui ont un impact sur notre santé (cancers), celle de notre flore et de notre faune. Notamment les perturbateurs endocriniens (que vous retrouvez même jusque dans les tickets de caisse, raison de plus pour les refuser), sel d’aluminium etc etc

 

Le but étant aussi d'élever notre fille avec un regard écologique, sains et durable, car elle est l'avenir, et nous voulons lui donner des valeurs, des gestes simples à mettre en place, à son échelle. Elle est plus que ravie de cette démarche, car elle est déjà très sensibilisée. Pour elle ce n'y ni fou, ni bizarre, ni extrême, c'est même plus naturel et logique pour elle.

 

A 7 ans, elle se pose beaucoup de questions, et des questions pertinentes. Elle nous fait aussi nous remettre en question parfois, et les débats à la maison sont intéressants et constructifs. Nous accueillions toujours ses idées avec plaisir et les mettons en place si possible. Elle se sent actrice de ce changement, et c'est tout l'intérêt. Elle ose, elle questionne, elle essaye, elle s'interroge. Sa démarche est déjà la bonne.

 

Elle a toujours été la petite fille qui ramasse les déchets qui ne sont pas à la poubelle dans les rues. A trier ses gourdes de compote à boire et emballage de pain de mie (notamment grâce à son école qui a mis en place TerraCycle). Je suis sûre qu'elle adorera faire ses propres savons, cueillir ses légumes comme elle ramasse les œufs de ses poules.

 

Elle aime être dehors, et elle en a encore plus la possibilité. Elle s'intéresse à tout ce que l'on fait, et participe activement dans le jardin, avec son père notamment qui gère le potager en permaculture. Elle apprend du cycle, du permanent, et j'espère que cela aura un impact un jour dans sa consommation et sa préservation de son environnement.

 

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26/02/2020
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