Le Monde De Lyli

Le Monde De Lyli

Un jeu d'enfant vous croyez ?

« Vous dites : c'est fatiguant de fréquenter des enfants.
Vous avez raison.
Vous ajoutez : parce qu'il faut se mettre à leur niveau, se baisser, s'incliner, se courber, se faire petit.
Là, vous avez tort.
Ce n'est pas cela qui fatigue le plus.
C'est plutôt le fait d'être obligé de s'élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De s'étirer, de s'allonger, de se hisser sur la pointe des pieds. Pour ne pas les blesser. »
Janusz Korcza

 

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J'ai quotidiennement en tête cette citation.

C'est bien ça, se tendre si haut pour arriver à leur hauteur.
J'ai lu certains commentaires, par ci par là, comme quoi le maternage proximal, bienveillant, sans violence était une grande "mode".
Et j'ai même lu dans la littérature d'internet des "FUCK les parents parfaits".
Je pense que c'est faux, ce n'est pas une mode, bien au contraire.
Avec le recul que l'on a aujourd'hui sur l'apprentissage, sur le développement de l'enfant, leurs sentiments et leurs besoins dans la toute petite enfance, il est dangereux de croire que la parentalité positive soit néfaste pour l'enfant.

Même dans mon métier, quand on reçoit des familles, on demande aux parents comment s'est passée la grossesse et les 3 premières années de vie (séparation, violence, cris, traumatisme, divorce, accident, décès, comportement de l'enfant, apprentissage du langage, de la propreté, de la marche), je pense que ces questions ne sont pas là dans le but de culpabiliser les parents, au contraire, cela nous permet souvent de voir dans quelle atmosphère l'enfant s'est construit, et à grandit.

Sur quelles fondations il bâtit son avenir
Ce qui peut expliquer certains comportement, troubles, angoisses, phobies, retard, manque de confiance, et pour ce qui est du plus "grave" , ça peut expliquer, ou donner des piste parfois sur la construction d'une personnalité fragile qui a entrainé l'enfant dans une maladie psychiatrique ou au mieux dans un trouble du comportement.

Quand j'apprends qu'il peut être (très) traumatique de laisser son enfant plusieurs jours séparés de sa mère avant l'âge de 1 an, ça me pose question.
(On voit souvent ce cas, quand la mère elle aussi est malade, et a du quitté l'enfant plusieurs jours voire mois pour une hospitalisation, et l'enfant laisser aux grand parents par exemple)

Je me questionne sur le fait de laisser son enfant 1 week end, ou une semaine.
On dit souvent que l'enfant ne s'en rend pas compte, qu'il a même pas vu que ces parents étaient pas là etc
Mais est-ce bien vrai ?

Je n'ai pas pu développé plus ce sujet, donc c'est que des suppositions hasardeuses.

Je me dis que tous ceux qui disent les "Fuck les parents parfaits" devraient revoir un peu leur copie, et lire un peu plus  avant de penser que c'est une mode.

Pire : une éducation laxiste...

Je suis très loin d'être une mère parfaite !
D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi ces gens là pensent qu'élever son enfant de manière bienveillante fait de ces parents, des parents parfaits ?
Culpabilisent-ils au final ?
Pourquoi voir chez ces parents sensibles aux besoins de leurs enfants, des parents meilleurs qu'eux ?

Je crois que dans tout ça, on oublie l'essentiel : l'enfant.

Dans tous ces débats, ces discours, ces jugements, on oublie le concerné, tout le temps.
Toujours, même dans les débats : allaitement ou biberon.

Et la place de l'intéressé dans tout ça ?
S'il pouvait nous dire, que dirait-il ?

J'ai une connaissance qui dit que ce n'est pas aux parents à s’acclimater au rythme de l'enfant.
Que c'est à lui de suivre le rythme de la famille, de la fratrie, des parents.

Ça m'a profondément touché en tant que maman bienveillante aux besoins de son enfant

 

Cette connaissances est allée plus loin :
- Biberon car choix de la mère, (la poitrine est pour mon mari)
- Bébé dans sa chambre dès la sortie de la maternité car choix des parents (Pour une reprise de l'activité sexuelle)

- Repas à telle ou telle heure car c'est l'habitude de la famille (Mais si l'enfant a faim avant, c'est pas grave, c'est pas comme si nous on ouvrait le frigo aux heures entre les repas hein ?)

- 4 à 5 tétés dans la journée car c'est le pédiatre "qui le dit" (Ça marche bien sûr avec le biberon), - Comme le fameux conseil : "plus de biberon la nuit à partir de 1 an" (Ah bon et pourquoi nous quand on se réveille la nuit pour boire on le fait, il ne faut pas en fait ?)


BREF


Le choix n'appartient pas qu'aux parents, amis, pédiatre ou untel.
Le seul choix qui nous incombe, c'est celui d'avoir voulu un enfant.

Maintenant qu'il est là, laissons lui aussi décider de ce qui est bien pour lui, en décryptant les pleurs, les angoisses, les crises ou "caprices" comme aiment le dire certains.
A partir du moment ou ce petit être arrive dans notre vie, il a aussi des besoins, des envies, des désirs, des sentiments, une personnalité qui se construit.
Et ça me dépasse de voir que certains ne cherche même pas à les écouter.


On est pas forcé de les comprendre, mais au moins de les entendre, de les recevoir et surtout d'essayer d'y répondre.
Je ne suis pas sûre que ce soit toujours le cas dans certaines familles quand je vois certains commentaires, discours ou message Facebook (par exemple), mais même au delà, quand je vois les médias, et mes patients.
Certains arrivent avec de telles carences affectives, un tel manque d'amour, d'empathie qu'ils sont complètement morcelé dans leur être et déjà atteint d'une pathologie lourde.
Tout n'est pas la faute des parents, (je ne dis pas ça) car on a bien trop souvent culpabilisé les mères de ces patients, mais quand ils ont des "failles", des faiblesses, une personnalité fragile, ça n'arrange pas l'affaire.

"Il "doit" s'habituer à nous."

J'entends ça tout le temps :

- Laisse le pleurer, ça fait les poumons

- Tu vas en faire un capricieux

- Tu es trop fusionnel, tu vas te laisser avoir

- Ça sera un enfant roi

- Tu es pas assez sévère, tu te laisses marcher dessus

- Ce n'est pas bon pour lui

- Il ne deviendra pas autonome


Je ne dis pas de toujours faire blanc, ou de toujours faire noir.
Moi même il y a des jours où j'impose à Alycia ce que je veux faire, ou ce que nous devons faire.
Comme allait faire des courses toute une journée et de ce fait, ne pas faire de sieste dans un lit.

 

Mais pourquoi ?
Déjà parce que la société nous y oblige en grande partie.

Aussi parce que c'est un schéma familial qu'on reproduit.
"- J'ai grandit avec la fessé, et je m'en porte pas plus mal ?"

Ça c'est ce que j'appelle la phrase qui tue, pour moi il y a la réponse dans la phrase.
"Tu as été frappé dans l'enfance, donc tu reproduits le geste, pour moi SI le mal est fait"

 

J'ai l'immense chance de pouvoir avoir ma mère à mes côtés, pour garder Alycia quand on est pas là.
Je sais qu'elle respecte son rythme, surtout de sommeil. Et cela n'a pas de prix.
Car certains parents doivent lever leur tous petits très tôt pour les amener à la nounou où à la garderie...


Alors ça c'est sûr, il n'y a pas de parents parfaits !
Et d'ailleurs j'ai un livre (voir plus bas) qui peut vous faire déculpabiliser de ne pas toujours bien faire avec son enfant.

J'essaie de faire avec le comportement et le caractère de ma fille.

Malgré qu'elle est des besoins intenses, je le reconnais.
Ce n'est pas facile tous les jours, mais j'ai l'espoir qu'un jour ça paye, pour elle et aussi dans un égoïsme pur : pour nous, se dire que certains sacrifices ne seront pas vains et qu'elle en bénéficiera maintenant ou plus tard.

Moi je trouve que la mode, justement c'est ces nouveaux parents qui ne veulent pas être parfait.
Mais c'est comme l'homme ou la femme parfaite, ça n'existe pas.
Pour moi ce sont des hommes et des femmes qui veulent avoir une approbation de la société, de leur pair, pour dire "moi je fais mal car c'est usuless de nos jours de vouloir bien faire avec son enfant".
Histoire de se déculpabiliser, de se rendre "cool", "moderne", et surtout de pouvoir faire ce qui leur plait, sans honte de faire passer l'enfant au second plan.
Avec des :
- Allaiter c'est nul, faut vivre avec son temps, ça rend esclave la femme, c'est mal/mal sain.
- Porter ça sert à rien.
- Co-dodoter c'est dangereux.
- Ne pas laisser pleurer c'est ridicule et ça engendre les "caprices".

Alors que quelqu'un vienne passer quelques jours chez moi, et vous aller me dire (moi qui regroupe ces catégories, mis à par le co-dodo) si ma fille fait des "caprices" ?

D'ailleurs qu'est-ce qu'un caprice ? Vous remarquez que je le mets toujours entre guillemet.

Tient ça me donne envie d'en faire un article - à suivre -

 

Mon quotidien n'est pas toujours facile, car justement être parent ça ne l'est pas.

Mais j'essaie, avec ce que je peux, de faire en sorte de répondre à ses besoins, et de communiquer avec elle.
D'être honnête aussi certains jours, et de lui dire "qu'aujourd'hui, je ne peux pas, je n'y arrive pas".

Que ce n'est pas sa faute, qu'elle y est pour rien, mais que "maman est fatiguée".
Je passe le relais, ou je sors, j'essaie de faire autre chose pour sortir d'une situation qui me dépasse qui peut m’amener vers des raccourcis que je ne veux pas prendre.

Il y a des jours où j'ai envie de tout plaquer, de partir loin, de hurler à plein poumon dans la montagne.

Il y a des jours où j'ai envie de jeter l'éponge, de ne faire plus aucun efforts, dès fois, rien que de le penser, ça me fait du bien.

C'est un travail éreintant, épuisant que de travailler sur soi, de se remettre en question, d'oublier nos propres automatismes (Je pense à ceux qui ont été élevé avec la fessé par exemple, c'est un geste dont il est difficile de se défaire).

Ça demande du temps, de l'énergie au quotidien pour travailler sur nous, sur nos comportements, nos actes, nos jugements, nos aprioris, nos principes, nos valeurs...

 

J'ai la chance d'avoir un mari qui partage ma vision des choses, et qui m'aide à tendre vers ce chemin de bienveillance et d'écoute des besoins.

Quand il me parle de son enfance, j'ai mal, mal pour lui. Mais je suis aussi fière, fière de voir le travail qu'il fait sur lui pour éduquer sa fille dans le respect, la communication, la tolérance, la douceur, l'écoute et l'empathie.
Il est d'un calme olympien, et d'une patience d'ange qui parfois me surprends.

C'est lui qui me donne envie de me surpasser chaque jour.

Il ne tombe jamais, alors qu'il y a des jours où je m'écroule carrément.

Il ne m'a jamais jugé, et m'a toujours encouragé à faire au mieux, pour moi, mais surtout pour notre fille.

Nous avons réussi à trouver un moyen de mettre en pratique cette parentalité positive.

Tout d'abord, je me suis armée de livres conseillés et recommandés (cités plus bas) en matière d'éducation non violente.
J'ai essayé d’intégrer ces valeurs qui me correspondaient et me "parlaient" au plus profond de moi.

Et petit à petit on a mis en pratique des phrases, des comportements, des actes dans notre quotidien pour arriver à une écoute active, et pour répondre aux besoins de notre fille de manière adapté.
Et ça a été concluant au bout de quelques jours seulement.

 

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Dans notre quotidien voilà ce que ça donne :

- On ne dit plus "tu vas", mais "tu peux" (Tu peux te faire, mal, tu peux tomber, tu peux le casser) Et si c'est ce qui arrive, on ne juge pas, on ne dit surtout pas "Je te l'avais dit".

Au contraire, on accueille le ressentit de l'enfant sur le moment, et on ne gronde pas (Pas de coin, pas de fessée, pas d'explosion de cris)

Ma plus grande fierté c'est de voir ma fille me répondre "On va le réparer", quand je demande "qu'est-ce qu'on fait maintenant que s'est cassé ?". Ou bien "On passe le balai", quand je lui demande "qu'est-ce qu'on fait de toutes ces pâtes que tu as fais tombé sur le sol pendant le repas ?" Ou encore de dire "Donne moi le sopalin pour essuyer maman" quand elle renverse son verre sur la table ou qu'elle mange ses pâtes à la sauce tomate avec ses mains.

Je me dis qu'il y a plus grave qu'un sol salis, un jouet cassé, des mains et un visage plein de sauce tomate... Non ?

 

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- On formule des phrases pour que l'enfant exprime son émotion

Au lieu de l'éternel "Mais pourquoi tu pleures ? Qu'est ce que tu as bon sang ???"  qui ne va faire qu'accentuer la crise, on essaye :

" Qu'est-ce qui se passe ?" - "De quoi tu as peur ?" - "Qu'est-ce qui te rend triste ?"

Dans 90% des situations elle arrive à l'exprimer.

 

- Pas de coin, qui peut être un vécu humiliant pour l'enfant.

C'est une manière de lui faire comprendre "Tu n'as pas le droit de pleurer, tu n'as pas le droit de ressentir ce que tu ressens, va au coin pleurer en silence", alors que ce n'est pas ce que cherche à faire le parent. Le parent chercher à faire comprendre à l'enfant de ne pas casser la télécommande de la télé par exemple ?

Sauf que l'enfant lui, c'est déjà terrible pour lui de voir cette télécommande cassée, il se demande si tout se casse ? Si maman ou papa peuvent se casser aussi ?

 

- On ne dit plus "Ce n'est pas grave".

C'est pour l'instant la chose la plus dure à mettre en place, tellement formaté par cette phrase.

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- On se baisse, on se met à son niveau pour lui parler.

Si je fais la cuisine, si je suis occupée à ranger le linge, à être sur l'ordinateur, à ranger la maison, à passer l'aspirateur.
Je prends le temps d'arrêter 10sec, de me mettre à son niveau, de la regarder dans les yeux, de répondre à sa question, d'expliquer ce que je fais et de lui dire que quand j'ai fini je serais disponible, je viendrais jouer avec elle...

Combien de parents répondent sans même se retourner vers l'enfant ? Sans expliquer ?

Et j'avoue l'avoir fait un long moment avant de me rendre compte que ça pouvait générer des crises. On perd un temps fou à calmer la crise, gérer la situation, alors que si on prends 10sec seulement, ça peut faire toute la différence

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- On passe du temps de qualité avec notre enfant.

Nous travaillons tous les deux, avec son père, et nous sommes ensemble tous les 3, qu'1 week end sur 2.

Nous essayons donc le soir en rentrant du boulot, de consacrer du temps de qualité avec notre fille.

On éteint la télé, le radio, la musique, on arrête toute occupation non importante, et on joue ensemble tous les 3.
Pas 2min pas 5min, mais 1h par exemple.

Une balade, un jeu, une activité...peu importe tant qu'on consacre du temps à son enfant, sans parasite extérieur.

Ensuite en général, on se "dédouble", pour que l'un fasse son occupation, pendant que l'autre reste avec l'enfant.

C'est aussi pour ne pas s'oublier, pour garder une activité plaisir, un hobby..

Et puis on échange. Et puis on se retrouve tous les 3.
On mange ensemble par exemple. Je n'ai jamais réussi à faire manger ma fille avant nous.

 

- On lui laisse des choix à faire.

"Tu veux mettre les chaussures ou tu veux mettre les bottes ?"

" On met le manteau et on sort ? ou on ne met pas le manteau et on reste à la maison ?"

"Je te mets le chapeau ou c'est toi qui te le met ?"

"Tu veux mettre le pantalon d'abord ou le t-shirt ?"

"Tu veux prendre le sein avant ou après la douche ?"

" Tu veux dormir avec le lapin ou avec le petit ours ?"

Ça évite un sacré nombre de paquet de crise tout ça !! Et on gagne un temps fou !!

 

- Pas de fessée

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On essaye de ne plus dire "Ne pas"

Par exemple :

"- Ne tape pas, ne mord pas !!" à la maison est remplacé par "Avec les mains on fait des caresses et avec la bouche on fait des bisous"

Il me parait normal de ne pas taper l'enfant en réponse à une tape qu'il a donné ou nous a donné.
Sinon quel message faisons nous passer à notre enfant ? "On ne tape pas, alors je te tape ?"

Rien de logique pour nous, alors imaginez pour l'enfant qui ne comprend pas comme nous ?

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- Je ne promets rien que je ne ferais pas.

Si je lui dis "Je finis de faire ça, et ensuite je viens te voir", je LE FAIS !

Si je lui dis "En rentrant à la maison on va jouer à cela", je LE FAIS !

Si je lui dis "Demain je t'amènerais là", j'Y VAIS

Si je lui dis "Ce soir tu pourras dormir à ça", je LUI DONNE.

C'est aussi de cette manière que l'enfant nous accorde sa confiance et se fait confiance.

 

- Je ne la laisse jamais pleurer seule, je ne la laisse jamais seule dans sa détresse.

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Tout ça pour dire : soyez qui vous voulez être, en étant le meilleur de vous même.
En essayant d'être d'abord bien"veillant" avec soi même, pour le devenir avec son enfant.
S'écouter, de remettre en question, se faire confiance, s'aimer, savoir reconnaître ces propres limites avant d'en imposer à son enfant, savoir reconnaître ces propres faiblesses.

 

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On est souvent jugé par nos actes, alors autant essayé de faire au mieux, avec ce qu'on a.
Et ne jamais oublier les besoins de l'enfant.
Ne jamais oublier que l'enfant est en train de se construire, qu'il est en train de grandir, de s'épanouir, de devenir quelqu'un.
Sur quel genre de schéma social voulez vous que l'enfant se construise ?
Posez vous les bonnes questions.

Et donner de l'amour.

 

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N'oubliez jamais que c'est un TRAVAIL au quotidien, ça se construit chaque jour.

 

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Ici quand ça ne va pas, souvent je prends du temps pour appeler quelqu'un, pour exprimer mes émotions, mon raz le bol, ma fatigue.
J'ai des amies toujours à l'écoute, qui sont prêtes pour m'entendre me plaindre, pousser ma colère, pleurer un bon coup. (Quand mon mari n'est pas là)

Et revenir plus calme, dans la maitrise de mes émotions.
Ainsi je partage mes sentiments avec quelqu'un qui peut le comprendre.

Je me ressaisis, souffle un bon coup, et j'y retourne plus apaisée, avec une nouvelle force et énergie.
Crier sur ma fille, ne sert à rien que de lui faire croire qu'elle est responsable de mon état.
De la faire culpabiliser, de la rabaisser et de lui faire perdre confiance.

 

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* Pour s'essayer à cette éducation bienveillante, non violente, à cette parentalité positive, il faut aussi savoir s'équiper :
Un peu de lecture :

Mme Filliozat en a une tripoter :
- J'ai tout essayé ! de Isabelle Filliozat et Anouk Dubois
- Au cœur des émotions de l'enfant de Isabelle Filliozat
- Il me cherche ! de Isabelle Filliozat
- Il n'y a pas de parent parfait de Isabelle Filliozat
- L'intelligence du cœur de Isabelle Filliozat
- Que se passe t-il en moi ? de Isabelle Filliozat
(il y a des versions aussi spécifique à l'adulte)

- Mr Janusz Korczak a aussi des livres vraiment bien. Je l'ai d'ailleurs cité en haut de ce billet.
- Le droit de l'enfant au respect notamment.
Extrait : "Le droit de l'enfant au respect condense, en quelques dizaines de pages, l'essentiel de la pensée korczakienne. L'auteur y dénonce avec vigueur le manque de considération dont souffrent les enfants, à la maison comme à l'école, entretenu par l'égoïsme, l'ignorance ou l'orgueil des adultes. Il revendique, au nom des enfants, leur droit à être ce qu'ils sont, c'est-à-dire des êtres humains non pas en devenir, mais à part entière, qui méritent respect, écoute et confiance. Peut-on faire semblant de vivre ? «La hiérarchie des âges n'existe pas» nous dit Janusz Korczak.

Publié pour la première fois plus d'un demi-siècle avant la ratification de la Convention internationale des droits de l'enfant, ce manifeste est toujours aussi frappant d'actualité.

Henryk Goldszmit, dit Janusz Korczak (Varsovie vers 1878 - Treblinka 1942) médecin, éducateur et écrivain visionnaire, voua sa vie à la cause de l'enfant à une époque troublée de l'histoire.
Son œuvre littéraire et pédagogique, son action de précurseur dans s orphelinats pilotes à Varsovie entre les deux guerres mondiales, son d'enseignant et de formateur, son implication constante depuis le début du XXe siècle dans la presse, à la radio et jusque dans l'enfer du ghetto, lui ont valu d'être considéré comme le père spirituel des droits de l'enfant."

 

- Les livres du Dr Thomas Gordon


- Les ouvrages de Faber et Mazlich me souffle-t-on dans l'oreillette

 

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19/09/2014
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